incendie a Saint Christoph a berry + Photo 11.03.09

Dans la nuit de lundi à mardi, un violent incendie s'est déclaré dans une habitation à Saint-Christophe-à-Berry (Soissonnais). Les dégâts sont importants, mais les quatre occupants du pavillon ont réussi à s'extraire des flammes à temps.
3 h 40, hier matin, au cœur d'un des hameaux de Saint-Christophe-à-Berry, non loin de Vic-sur-Aisne. La grande échelle des sapeurs-pompiers est en passe d'être repliée. Après plus de trois heures de lutte, ces derniers viennent de réussir à circonscrire l'incendie qui s'était déclaré à l'intérieur d'un pavillon, situé au N° 7 de la rue du Bois Flobert. Dans l'une des pièces du premier étage, certains soldats du feu s'attellent aux dernières vérifications. Divers objets - qui risquaient d'entraîner une reprise du foyer - volent à travers la fenêtre grande ouverte. Parmi eux, un ours en peluche à moitié carbonisé.
Selon les premières constatations, c'est depuis cette chambre d'enfant que le sinistre se serait propagé. Il était un peu plus de 0 h 30 lorsque les cris de Justine, la fille aînée âgée de dix ans, ont réveillé ses parents qui dormaient dans une pièce voisine. Malgré l'épaisse fumée qui se dégageait alors du brasier, les quatre occupants du pavillon - le couple et ses deux enfants - ont très vite réussi à s'extraire du logement.
Après plusieurs minutes d'attente - « interminables » selon la mère de famille - dix-neuf sapeurs-pompiers, venus des centres de secours de Soissons et Vic-sur-Aisne, se sont ensuite mis en action sous le commandement du Major Gérard Betton. Une grande échelle et deux fourgons pompe-tonne ont notamment été nécessaires pour venir à bout des flammes.
Les dégâts ont malgré tout été très importants : le feu s'est rapidement
propagé à la toiture, qui a en grande partie été détruite dans l'incendie. Le rez-de-chaussée a, lui aussi, été sérieusement endommagé après que le plancher de l'étage se fut effondré. La maison étant désormais inhabitable, la famille a dû être relogée par des proches.
Fort heureusement, le pire a été évité. Si les deux enfants du couple ont légèrement été incommodés par la fumée, ils ne sont restés que quelques heures à l'hôpital afin d'y subir des examens de contrôle.
L'enquête a été confiée à la brigade de gendarmerie de Villers-Cotterêts. Cette dernière devra déterminer l'origine exacte du sinistre. Dès hier, la piste accidentelle était privilégiée. « Tout ça est peut-être dû à un court-circuit, confiait de son côté la mère de famille, visiblement sous le choc. Une chose est sûre en tout cas : dans cette histoire, on a vraiment tout perdu… »


Aurélien Avigliano

Michael