spectaculaire incendie a Cambrai 18.03.09+ photo

Un incendie s'est déclaré hier, en début d'après-midi, rue Saint-Ladre à Cambrai. L'intérieur d'un entrepôt d'environ 1 000 m², où étaient stockées plusieurs voitures, a pris feu. Aucune victime n'est à déplorer.

L'intérieur d'un entrepôt d'environ 1 000 m² calciné. Une dizaine de voitures stockées là, parties en fumée. Hier, en début d'après-midi, un violent incendie s'est déclaré dans un bâtiment situé au numéro 255 de la rue Saint-Ladre à Cambrai. L'édifice accueillait autrefois la corderie Basquin.
Depuis quelques années, Fernando Corgas, un Cambrésien artisan-couvreur, y entreposait des voitures, vestiges de son ancienne activité de garagiste. Ce mercredi après-midi, le sanctuaire mécanique est devenu un cimetière pour vieux bolides. L'entrepôt démodé, le théâtre d'un incendie spectaculaire qui a surpris l'ensemble des riverains et même au-delà : du début de la rue Saint-Ladre à des kilomètres à la ronde, les fumées du brasier ont été visibles.
D'importants tourbillons de fumées noires s'échappaient.
C'est, semble-t-il, une habitante vivant à proximité de l'édifice qui a donné l'alerte, avant 14 h. La police et les secours sont intervenus alors en masse. Ce sont les pompiers de Cambrai, Valenciennes et Marcoing qui se sont rendus sur place pour maîtriser le foyer, opérant dès lors sous les ordres du commandant Dubusse. Trois lances ont ainsi été déployées. Au bout d'une heure environ, le feu a été maîtrisé. Aucune victime n'est à déplorer.
La police de son côté, s'est chargée des constatations et gère à présent l'enquête. Car c'est l'objectif maintenant : déterminer les causes de cet incendie. Pour l'heure, les investigations sont en cours et aucune piste n'est laissée au hasard.
Reste qu'en attendant la suite des événements, Fernando Corgas demeure dans l'expectative. « Je ne suis pas le propriétaire du bâtiment, explique l'homme. J'ai signé une promesse d'achat depuis 2000. Cela fait dix ans que j'essaie d'acheter l'ensemble des bâtiments. » Soit, selon l'intéressé, environ 17 000 m². « Mais la situation traîne. Toutefois, j'ai obtenu l'autorisation d'y stocker des voitures. » Hier, Fernando Corgas expliquait également que, la veille au soir, il s'était rendu sur le site et avait constaté que « des carreaux avaient été brisés à l'aide de parpaings ». • M. R. et R. D. (CLP)