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deliquance a Strasbourg

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Message par pompierpro Mer 8 Avr - 12:28

Six policiers de la métropole lilloise se sont retrouvés au coeur des violents incidents de samedi, à Strasbourg, en marge du sommet de l'OTAN.
Ils appartiennent à la BAC (brigade anticriminalité) de Roubaix et celle départementale basée à l'hôtel de police de Lille-Sud. Samedi midi, ils rentrent à l'hôtel Ibis, où ils sont logés, après une nuit et une matinée de service au sein de l'immense dispositif des forces de l'ordre déployé dans la capitale alsacienne. Ils sont très vite tirés de leur sommeil. Des centaines de casseurs investissent le hall de l'hôtel. « Ils ont averti par radio la salle de commandement. Ils s'attendaient à voir rapidement arriver des renforts, ce qui n'a pas été le cas », explique Benoît Lecomte, syndicaliste d'Alliance qui a recueilli ces éléments auprès de l'un des agents de la BAC.
Dans l'Ibis, ne sont alors présentes « qu'une douzaine de personnes, dont les policiers et le personnel ». Le feu est mis à l'hôtel.
Les membres de la BAC se réfugient dans des chambres, trop peu nombreux pour faire face : « Ils auraient pu sortir, mais ils se seraient fait casser la tête. En restant à l'intérieur, ils risquaient de partir dans les flammes. Ils étaient coincés. » La situation est délicate. Le brasier se propage : « La fumée montait dans les étages. Ils ont commencé à paniquer (...) Les collègues ont été à deux doigts d'utiliser leurs armes. » Finalement, des patrouilles leur viennent enfin en secours : « À l'écoute des messages sur la radio, un officier de Lille, affecté aussi ce week-end à Strasbourg, a décidé d'y aller. Avec d'autres fonctionnaires, ils ont éloigné les casseurs à coups de tonfa et ont réussi à monter aux étages et sortir les collègues. » Indemnes, les policiers de la BAC sont évacués. « On a frôlé la catastrophe. À deux, trois minutes près, ils mourraient asphyxiés dans l'hôtel. » Et Benoît Lecomte de dénoncer : « Clairement, il y a eu un loupé de l'administration. Le quartier était sous surveillance vidéo. La hiérarchie savait qu'il y avait des pillages. Pourquoi les renforts ont mis tant de temps à arriver ? » Le syndicaliste ajoute : « Mon sentiment, c'est que certains quartiers ont été laissés aux casseurs. » • B. DU.
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